Coupe de la CAF—Le CSS tenu en échec par Jaraaf: Murcia, l’adepte des matches nuls !


En se contentant de partager les points avec le leader du Groupe C, l’ASC Jaraaf, le CSS s’est qualifié aux quarts de finale de la C3 africaine, à la deuxième position. Ce fut le neuvième match nul de José Murcia à la tête de la formation sfaxienne.

Incapable de gagner à domicile, le CSS a clôturé la phase de groupes de la Coupe de la CAF sur une note négative en se faisant tenir en échec par le leader du Groupe C, l’ASC Jaraaf. Ainsi, le CSS a raté l’opportunité de terminer cette phase à la première place de son groupe. Pour rappel, le CSS abordait cette ultime journée de la phase de poules à la deuxième place du classement du Groupe C, accusant seulement un point de retard par rapport au leader et hôte, l’ASC Jaraaf. 

L’occasion était donc propice pour que les camarades de Firas Chawat terminent la phase de poules sur une note positive, en s’octroyant le leadership du Groupe C. C’était le seul enjeu de la rencontre d’avant-hier soir, étant que la qualification aux quarts de finale était déjà assurée dès la journée précédente.

Fragile dans son fief

Se faire tenir en échec à domicile, alors qu’une semaine auparavant, ce sont les mêmes joueurs qui sont allés chercher du Bénin une victoire précieuse, celle de la qualification aux quarts de finale : voilà une énigme que seul José Murcia peut résoudre. Car, sous la houlette du technicien espagnol, le CSS est devenu particulièrement fragile dans son fief. Entre championnat et Coupe de la CAF, José Murcia a fait 9 matches nuls à domicile. C’est un peu trop pour un technicien étranger !

Des attaquants en panne d’idées !

Leaders du groupe, les Sénégalais de Jaraaf sont venus à Sfax avec l’idée de conserver leur leadership, tout en économisant leur énergie. Un match nul leur suffisait pour garder l’écart d’un point qui les sépare de leur dauphin sfaxien. Ils se sont contentés donc de jouer le bloc bas, tout en opérant par des contres quand l’occasion se présentait, mais sans prendre le moindre risque. 

Une approche tactique qui a porté ses fruits dès le début de la rencontre. Il faut avouer que les Sénégalais étaient aidés dans leur tâche, durant la première mi-temps, par une formation sfaxienne incapable de créer le danger. Une période initiale durant laquelle les protégés de José Murcia se sont contentés de courir derrière la balle sans en faire bon usage.

Après la pause, il fallait faire des changements pour apporter une plus-value à l’animation offensive. Car il était clair que les attaquants étaient en panne d’idées, Firas Chawat en particulier, incapable de percer la défense sénégalaise car resté isolé devant. 

Un constat que José Murcia a mis 70 minutes pour le comprendre, puisqu’il a opéré son premier changement à la 73e, en faisant entrer un attaquant, Ousmane Camara, à la place d’un milieu de terrain, Mohamed Soulah. 

Un changement qui a apporté, certes, la plus-value escomptée à l’animation offensive et on a pu voir enfin les Sfaxiens créer un véritable danger devant les buts adverses. Mais c’était trop tard ! Le timing de ce changement était mauvais, car tardif.

Bref, José Murcia, adepte des matches nuls, a raté tout bonnement sa sortie en phase de groupes de la C3 africaine. Et franchement, avec une telle prestation, rien ne présage de bon pour la suite du parcours du CSS en Coupe de la CAF.

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